Blog

19 Nov 2015

Du repentir en écriture !

Combien d’auteurs, une fois leur livre publié, découvrent des erreurs ayant échappé à leur attention ! D’autres rêvent d’effectuer des ajouts, de changer des paragraphes afin d’améliorer l’intrigue à l’occasion d’une réédition bien souvent hypothétique. Il en est de même chez les peintres. On appelle cela des repentirs.

L’un des inconvénients de l’édition numérique est son instantanéité. De fait, les outils permettent une mise en ligne extrêmement rapide et cela laisse peu de place à la maturation. Contrairement à la publication d’ouvrages imprimés, le texte est en situation de pouvoir sauter des obstacles… et risque de se voir privé de filtres utiles à son ciselage. Alors, les repentirs d’auteur y sont nombreux, d’autant plus que la publication sur « la toile » a l’avantage de permettre un dialogue entre l’auteur et ses lecteurs, de bénéficier de leurs impressions, de leurs remarques, de suggestions… bien qu’il y ait aussi quelquefois l’ennui de subir des manifestations d’antipathie. Les goûts et les couleurs… ! Enfin, nul n’est parfait !

Donc, pour en revenir à notre propos, la souplesse offerte par l’édition numérique a la capacité de permettre, à tout moment, la publication d’une nouvelle édition revue et augmentée de l’ouvrage. On imagine aisément que c’est du pain béni pour l’auteur. Il peut exercer ce fameux repentir. Il a la possibilité de modifier son travail, ce qui est bien sûr impossible une fois le livre imprimé, sauf en cas de réimpression. De plus, chez la plupart des diffuseurs en ligne, on peut récupérer gracieusement la mise à jour du livre antérieurement acheté. De la sorte, les enquêtes du prévôt qui connaissent un appréciable succès font l’objet de remarques. Elles sont le plus souvent pertinentes et permettront bientôt d’effectuer des mises à jour. Il s’agira dans un premier temps d’étoffer le personnage du prévôt. Initialement, c’était le Mont Saint Michel en tant que tel qui était envisagé par l’auteur pour occuper le premier rôle. Il sera confié parconséquent au frère Ascelin de Roncei. De surcroit, plusieurs lecteurs on regretté que ces textes ne soient pas plus longs. Il faut dire ici qu’ils étaient initialement destinés à un éditeur qui recherchait des textes courts. En tout état de cause, quelques ingrédients sont en train d'être ajoutés dans « la marmite » et, profitant de l’occasion, quelques rebondissements permettront peut-être de titiller l’appétit des lecteurs. Tout cela, bien sûr, viendra par étapes, étant donné qu’en ce moment d’autres ouvrages sont en chantier. Récemment, une nouvelle édition, revue et augmentée du Secret du manuscrit perdu a été mise en ligne. Pour le reste, soyez patients !