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28 Nov 2019

Les seigneurs de la nuit, d'Eric Gali

La collection Signe de Piste est riche de la diversité de ses thèmes. Ici Les seigneurs de la nuit nous offrent un joli conte, au demeurant fort exigeant, qui s’inscrit dans la continuité des romans de la Table Ronde et se situe dans un contexte douloureux, celui de la débâcle qui se produisit parmi les croisés quand mourut le roi Saint Louis.

C’est une sorte de «road movie», un voyage initiatique aussi, qui conduit le héros d’est en ouest et plus précisément de la Franche-Comté (tiens, tiens !) jusqu’aux rivages de la Bretagne où l’on découvrira « le château aventureux » vers lequel il marchait. Le lecteur y suit ainsi Renaud qui a quinze ans, bataillant au début dans le château de son père, autrement dit le seigneur d’Apremont, en compagnie d’enfants de son âge. Or ce petit monde est en train d’apprendre absolument tout ce qu’il faut pour pouvoir être adoubé chevalier.

Cependant, Renaud va se voir appelé par un faucon noir et le suivra tout le long de son cheminement. (On sent, à ce propos, que l’auteur est un passionné de fauconnerie. Celui-ci fait montre d’une vaste érudition sur ce sujet).

Pour en venir au texte lui-même, il est construit d’une manière originale. Un découpage en trois parties de quelques chapitres, et ceux-ci sont composés de courts tableaux correspondant plus ou moins à la longueur d’une page. Or, cela fait pratiquement le même effet qu’un diaporama. Ce mode de déroulement permet à ceux des lecteurs qui ne sont pas encore très à l’aise avec la lecture (il y en a beaucoup de nos jours) de s’arrêter à tout moment pour se reposer un peu, changer d’activité, se désaltérer, etc.

Tout cela est plutôt bien écrit. L’intrigue et de plus en plus prenante à mesure que l’on avance, et surtout que l’on approche de la fin. Juste deux bémols à signaler ! Compte tenu de changements de temps plus ou moins inappropriés d’un « tableau » à l’autre (surtout dans le premier tiers du livre) où l’on passe du présent à l’imparfait sans raison logique, on peut en ressentir une certaine gêne. En outre, l’auteur a aimé qualifier de nombreuses fois son héros d’enfançon bien que cela ne s’applique qu’à des enfants en bas âge. À quinze ans, cela aurait été plus approprié d’utiliser le terme de damoiseau, mieux de jouvenceau.

Pour conclure, il reste à évoquer le vrai sujet de ce roman. C’est en fait son sujet sous-jacent. Les seigneurs de la nuit, sont en réalité les acteurs de la partie sombre existant dans l’humanité, cet univers des ténèbres que va devoir affronter chaque enfant dès son adolescence. Or il s’agit d’un sujet ô combien d’actualité de nos jours. Peu sont ceux qui, gardant le cœur pur et s’étant spirituellement armés, trouveront en eux la capacité de parvenir au terme de la grande épreuve en ayant conservé tout leur honneur de chevalier.

Éric Gali est le pseudonyme de François Sauvegrin, un ancien chef scout.  Celui-ci naquit dans le début des fifties. Il est décédé vers 1995. Il avait la réputation d’avoir une grande érudition. En compagnie de l’un de ses amis, il a créé une maison d’édition qui permit de rééditer l’ouvrage Raiders Scouts de Michel Menu.

Ayant quitté Paris pour s’installer à Bures les Templiers – entre Troyes et Dijon – où se trouve une ancienne commanderie, il s’y est passionné pour les ordres de chevalerie avec un camarade, au point de se lancer vers ce que l’on appelle aujourd’hui « association de reconstituteurs ». Son roman s’inscrit probablement en parallèle de ce projet.

Les seigneurs de la nuit a été réédité en 2019 aux éditions Delahaye.

Bruno Robert

 

Les seigneurs de la nuit

Eric Gali, ill. de Pierre Joubert

Collection Signe de Piste, 1974,  réed. 2019

27 Sep 2019

Evguenia, "les iles Valaam", suivi de "les îles Solovki" d'Anne Riolet

Evguenia : Les îles Valaam, suivi de Les îles Solovki, par Anne Riolet, ill. Raphaël Gauthey. Aux éditions du Rocher 2017

Evguenia ? Tout simplement le prénom d’une adolescente, mais on l’appelle plus familièrement Genia. C’est son diminutif ! Elle a quinze ans. Nous sommes en 1938, en plein cœur de l’hiver. Et puis il suffit de quelques instants ! Pour la jeune moscovite, la vie va totalement basculer !Depuis trois ans, des purges se succèdent en Union Soviétique où Staline est tout puissant. Ses partisans sont impitoyables ! Des milliers de gens sont arrêtés, souvent sur la seule accusation d’être « ennemis du peuple ». Les parents d’Evgenia sont membres du parti communiste et cela ne les protègera pas car ils sont eux mêmes arrêtés. Quant à Genia, la voici jetée dans un orphelinat. Rééducation politique, privations, vexations, tout lui sera donné ! Cela va durer tout le long d’une année sous la menace d’une camarade excessivement agressive. Alors, Genia va finir par s’évader vers le début de l’été 39, se trouver une camarade d’infortune, Olga, puis réussir à se cacher dans un îlot de l’archipel de Valaam, au nord du lac Ladoga. Elles vivront là six mois de quasi liberté. Malheureusement, tout va basculer durant l’hiver et les voici tombant de Charybde en Scylla, poursuivant leur rude épopée dans le second volume.Ce roman d’Anne Riolet, parfaitement documenté, se révèle être un formidable sujet, façon « road-movie », secouant sans concession le lecteur à la suite des différents personnages au long de pistes bourbeuses ou bien gelées du nord-ouest de ce qu’était l’Union des Républiques Socialistes Soviétiques. Il semble que cette histoire vécue par des filles ait été inspirée par celle – authentique, quant à elle – qu’un certain Boris Solonievitch a vécu en compagnie d’un camarade, la réalité se trouvant-là bien au delà de la fiction.Anne Riolet est agrégée d’Histoire-Géographie, passionnée d’Histoire de l’art et latiniste convaincue. Elle est aussi l’auteur d’autres romans jeunesse : Sauver Garance (Défi 32)La lettre de Patmos (Défi 35), tous deux aux éditions Téqui.L’illustration des deux volumes est de Raphaël Gauthey. La qualité et l’attractivité de ces deux couvertures est littéralement remarquable.

Bruno Robert

23 Sep 2017

Bouleversements dans l’édition

Combien de centaines de milliers de livres au pilon chaque année ! C'est énorme ! En vérité, ce genre de situation vient éclairer l'inadéquation de l'offre et de la demande. On comprend mieux, du coup, la difficulté dans l’édition d'estimer ce que sont les attentes effectives des lecteurs et cela révèle à quel point il est compliqué de capter l'intérêt de nos contemporains, de les attirer loin des sentiers battus qui sont imposés par des modes et des diktats.

Voilà pourquoi les éditeurs ont tant de mal à publier des ouvrages de « niches » à l'intérêt certain mais à la rentabilité beaucoup trop risquée pour les maisons d'édition traditionnelles et tout particulièrement les plus petites aux trésoreries modestes. Cela concerne évidemment les collections de romans scouts (l’une d’entre-elles vient de décider la suppression du thème scout dans sa politique éditoriale).

En dépit des obstacles, il n'y a pourtant pas de fatalité pour les auteurs. On voit s’ouvrir ici ou là de nouvelles voies. Déjà, depuis quelques décennies, l'évolution des technologies de la mise en page et de l'imprimerie autorisait de très petits tirages à des prix concurrentiels et cela permit de sauvegarder quelques collections mythiques à la satisfaction de leurs fans.

En outre, ces dernières années la technologie de l'impression dite « à la demande » a changé radicalement la donne. Grâce à la numérisation des textes et leur publication en mode eBook, puis plus récemment la constitution de véritables librairies en ligne, un lecteur a désormais la possibilité de trouver un titre qui l'intéresse et d'entamer sa lecture en test. A présent, il peut aussi le commander d'un simple clic en mode « imprimé ». Dès lors il aura la joie, cinq jours après, de le trouver dans sa boîte aux lettres et cela sans frais de port. Avec ce procédé, l’on peut même à l'occasion faire adresser sous papier cadeau ce livre à une tierce personne avec un petit mot. Pour tout dire, il est imprimé à l'unité, juste à la demande, avec en conséquence un superbe zéro stock. Et pour couronner le tout, les auteurs sont généralement plus équitablement rémunérés pour leur travail avec cette formule. On peut donc imaginer que certains talents parviendront, d'une manière ou d'une autre, à sortir de l'éteignoir institutionnel installé par quelques coteries, jusqu’à pouvoir participer à l'élargissement de l'offre de lecture.

23 Nov 2016

Une expérience éditoriale : écrire en direct un roman... enfin presque !

La troisième enquête du prévôt de l’abbaye Saint Michel du Mont s'est trouvée publiée sous forme de feuilleton tout au long de l'année 2016 et cela dans un mode éditorial expérimental. À chaque fois qu’un nouveau chapitre était écrit, le texte était aussitôt mis à jour.

En tout état de cause, on pouvait le télécharger pour une somme symbolique de moins d’un euro, cela tant que le roman n’ait pas été totalement terminé. L'aventure a pris fin le 31 janvier 2017.

Le feuilleton est ainsi donc achevé. Pour lire le roman... C'est ici !

Le terrifiant cercueil en étain est le troisième roman d'une série de polars médiévaux, Le prévôt du Mont Saint Michel enquête, qui pourrait en compter dix. Dores et déjà, la rédaction du suivant est entammée. Cela pourrait concerner quelque affaire de sorcellerie, de musique du diable et de plantes médicinales inquiétantes. Cela pourrait aussi toucher la culture de la vigne en baie du Mont-Saint-Michel et des questions de pillage dans les pêcheries du prieuré de Brion. De plus, il y serait question d'une histoire d'amour et du naufrage de la barge des carriers de Chausey.

18 May 2016

1066-2016, on y est ! C’est l’année Normandie médiévale.

La Normandie bénéficie d’une notoriété remarquable, étant la région la plus connue dans le monde après la Californie. Cela vient notamment de la médiatisation des commémorations des événements de juin 1944. Bien que cela soit très important pour le rayonnement de la région, les manifestations Normandie 1944, il  n’y a pas que ça ! Normandie impressionniste, apporte d’autres touches à la palette ! Aujourd’hui, Normandie médiévale a mission de valoriser l’incroyable patrimoine architectural, historique et littéraire (*) existant dans l’ensemble Normand. Soulignons l’ouverture de l’Historial Jeanne d’Arc à Rouen, le scriptorial d’Avranches ainsi que les animations des châteaux de Falaise, Caen et Crèvecœur ou les médiévales de Bayeux pour ne citer que quelques uns des 150 événements prévus dans ce cadre. Il faudrait évoquer bien sûr les 150 abbayes normandes au premier rang desquelles est situé le Mont-Saint-Michel. On pourrait y ajouter des parcs à thème (Ornavik, sur le haut moyen-âge, des carolingiens aux vikings).

Tout cela forme une richesse patrimoniale exceptionnelle en dépit des destructions de 1944 (on pense à la perte irréparable de la cité musée de Lisieux, notamment celle de la maison dite « de la salamandre ».

Évidemment, voilà qui fournit de la manière aux historiens. Cela sert aussi l’inspiration de romanciers, ce qui fut le cas pour un nouvel ouvrage intitulé Comme un soleil au cœur de la nuit. Vous plongerez grâce à lui dans des temps mythiques !

Au cœur de la prétendue « nuit des temps médiévaux », le lecteur aventureux pourra croiser la reine Aliénor et découvrir à cette occasion quelle était la vogue, en ce temps, pour l’épopée des chevaliers de la table ronde. Au cours de ce périple inusité, vous participerez aux festivités de la Noël de l’an mil cent cinquante neuf au château de Falaise, irez flâner dans les allées de la foire de Caen, puis visiterez le Mont-Saint-Michel au temps de sa splendeur. Enfin, vous partirez pour l’Angleterre en compagnie de la reine, au départ de Barfleur, ainsi qu’il en était de coutume à l’époque.

On suit tout au long de cette étonnante expédition, Marie, jouvencelle étudiant à Caen, dans ce qui deviendra bien plus tard une université fameuse (à partir de 1432).

De la sorte, on a tout ce qu’il faut pour un grand voyage à travers la Normandie du douzième siècle au temps de l’amour courtois ! Certes, les temps médiévaux ne furent pas toujours aussi florissants. Bien des horreurs ont eu court au long des mille années de ce que l’on a convenu d’appeler « moyen-âge », en tout cas pas tant qu’au vingtième siècle et malheureusement depuis le début du vingt-et-unième !

 

(*) On pourrait faire un festival avec au moins 60 auteurs ayant laissé leurs traces entre le Xe et le XVe siècle ! On peut en citer quelques-uns : Philippe de Thaon, Orderic Vital, Robert de Torigni, Wace de Jersey, Guillaume de Digulleville, Olivier Basselin ou Jean Marot. "La chanson de Roland" est supposée avoir été l'oeuvre d'un certain Turold. Richard de Lison et l'un des auteurs du "Roman de Renart".

20 Dec 2015

Un peu d'humanité ! Ca fait tellement de bien...

Si vous n’avez pas encore vu l’un des épisodes de la série Macha et Michka pour les enfants, précipitez-vous dessus ! Cela ravit tout autant les adultes. Elle est même en train de devenir culte.

À notre époque et dans notre monde en décadence où tout ce qui faisait la grandeur de la civilisation se voit tourné pitoyablement en dérision, bradé, détruit, c’est de l’Est que souffle un vent nouveau porteur d’espérance. Il s’agit en effet d’un condensé d’humanité rempli d’humour, de fraicheur, de délicatesse enrichis d'un fourmillement de détails anthropologiques offrant un environnement criant de vérité. Vraiment, ça sonne vrai ! Quel contraste avec les productions jetées en pâture à nos chers bambins contenant leur lot de violence, de clichés dans les contre valeurs et d’influences délétères. En fait, elles sont le plus souvent conçues par des adultes pour eux-mêmes et non pour les enfants.

Pour couronner le tout, la série Macha et Michka (Маша и Медведь : Macha et l’ours en russe) bénéficie de scénaristes à la fois créatifs et cultivés, d’une magnifique mise en scène, d’une qualité graphique exceptionnelle et d’une animation 3D virtuose. "Macha et Michka" est issu d’une coproduction franco russe.

L’action se situe quelque part dans la taïga russe ou sibérienne, à côté de la ligne de chemin de fer du transsibérien. Lui est un gros ours, retraité d’un cirque, ayant élu domicile au fin fond de la forêt. Elle, une gamine agaçante et débordant d’énergie qui cherche de la compagnie car elle s’ennuie dans ces lieux reculés. Finalement, c’est sur le gros ours un peu bourru qu’elle jette son dévolu. Malgré les moments d’impatience, il va finir par s’attacher à cette petite fille énervante. Ensemble, ils nous plongent, avec un souci du détail inouï, dans un cadre allégorique issu tout droit de la société post soviétique et nous interpellent en tant que citoyens d’un peuple gavé qui se trouve atteint de psychopathie sociale au point d’œuvrer à son autodestruction. Grâce à nos deux protagonistes improbables, on aborde des thèmes aussi variés que l’amitié, la nature, le rêve, l’amour… En somme, autant de fables modernes héritières d’Esope. Du grand art !

Une cinquantaine d'épisodes ont dores et déjà été créés. Ils sont disponibles en russe, bien sûr (avec des héros tellement expressifs que l’on comprend tout sans connaître la langue). On les trouve aussi en anglais, français et probablement d'autres langues. On peut s’en faire une idée sur youtube.

19 Nov 2015

Du repentir en écriture !

Combien d’auteurs, une fois leur livre publié, découvrent des erreurs ayant échappé à leur attention ! D’autres rêvent d’effectuer des ajouts, de changer des paragraphes afin d’améliorer l’intrigue à l’occasion d’une réédition bien souvent hypothétique. Il en est de même chez les peintres. On appelle cela des repentirs.

L’un des inconvénients de l’édition numérique est son instantanéité. De fait, les outils permettent une mise en ligne extrêmement rapide et cela laisse peu de place à la maturation. Contrairement à la publication d’ouvrages imprimés, le texte est en situation de pouvoir sauter des obstacles… et risque de se voir privé de filtres utiles à son ciselage. Alors, les repentirs d’auteur y sont nombreux, d’autant plus que la publication sur « la toile » a l’avantage de permettre un dialogue entre l’auteur et ses lecteurs, de bénéficier de leurs impressions, de leurs remarques, de suggestions… bien qu’il y ait aussi quelquefois l’ennui de subir des manifestations d’antipathie. Les goûts et les couleurs… ! Enfin, nul n’est parfait !

Donc, pour en revenir à notre propos, la souplesse offerte par l’édition numérique a la capacité de permettre, à tout moment, la publication d’une nouvelle édition revue et augmentée de l’ouvrage. On imagine aisément que c’est du pain béni pour l’auteur. Il peut exercer ce fameux repentir. Il a la possibilité de modifier son travail, ce qui est bien sûr impossible une fois le livre imprimé, sauf en cas de réimpression. De plus, chez la plupart des diffuseurs en ligne, on peut récupérer gracieusement la mise à jour du livre antérieurement acheté. De la sorte, les enquêtes du prévôt qui connaissent un appréciable succès font l’objet de remarques. Elles sont le plus souvent pertinentes et permettront bientôt d’effectuer des mises à jour. Il s’agira dans un premier temps d’étoffer le personnage du prévôt. Initialement, c’était le Mont Saint Michel en tant que tel qui était envisagé par l’auteur pour occuper le premier rôle. Il sera confié parconséquent au frère Ascelin de Roncei. De surcroit, plusieurs lecteurs on regretté que ces textes ne soient pas plus longs. Il faut dire ici qu’ils étaient initialement destinés à un éditeur qui recherchait des textes courts. En tout état de cause, quelques ingrédients sont en train d'être ajoutés dans « la marmite » et, profitant de l’occasion, quelques rebondissements permettront peut-être de titiller l’appétit des lecteurs. Tout cela, bien sûr, viendra par étapes, étant donné qu’en ce moment d’autres ouvrages sont en chantier. Récemment, une nouvelle édition, revue et augmentée du Secret du manuscrit perdu a été mise en ligne. Pour le reste, soyez patients !

25 Oct 2015

Normandie médiévale, un modèle de rayonnement !

Il y a cinq ans, la Normandie ratait la célébration des 1100 ans de sa création. L'hostilité d'un potentat local en est la raison !

L'Histoire offre une occasion pour se rattaper. 2016 - et le retour à l'unité de la normandie - coïncide avec la commémoration de la bataille d'Hastings et le couronnement du duc Guillaume à Westminster en tant que roi d'Angleterre.

Afin de marquer cela d'une pierre blanche, il y aura durant l'année de nombreuses animations sous la bannière "Normandie médiévale". On peut s'en féliciter car il s'agit de se remémorer cette époque où la Normandie bénéficiait de son plus grand rayonnement. Le XIIe siècle, en particulier, fut particulièrement faste, au point de pouvoir être considéré comme une première renaissance aussi bien dans l'architecture, les lettres, la musique, la cosmologie, le droit, l'économie et bien d'autres disciplines. Cela peut servir de modèle, à certains égards, à la Normandie du XXIe siècle.

Ce fameux XIIe siècle a de toute façon servi de source d'inspiration pour plusieurs de mes ouvrages, en particulier ceux de la série "Le prévôt du Mont Saint Michel enquête..." A cette occasion, donc, il sera parfaitement recommandé d'accompagner cet enquêteur hors normes pour aller se plonger dans la société du temps.

La question se pose aussi de réunir les "histoires courtes" de "Normandie légendaire" ayant pour cadre le moyen âge. Il y en a 20, ce qui pourrait correspondre à un livre de 200 pages. En outre, un ouvrage inédit se trouve en cours de finition. Vous y rencontrerez la reine Aliénor. Avis aux amateurs ! N'hésitez pas à me contacter si cela vous intéresse ! Vous pouvez m'envoyer des mails à partir de ce site.

08 Aug 2015

"Normandie légendaire", une nouvelle étape !

Avec l’achèvement des vacances estivales, un travail important va se conclure ! Au bout d’un an, trente-trois nouvelles entièrement réécrites ! Elles avaient été publiées par les éditions Charles Corlet en 1981 sous le titre Mille ans sous les pommiers.

D’autres s’y sont ajoutées depuis, pour constituer la série des histoires courtes intitulée Normandie légendaire.

Ainsi, douze mois plus tard, une nouvelle étape est sur le point de s’entrouvrir. Ayant en magasin quatre douzaines de ces nouvelles, il devient possible d’envisager leur édition en un seul volume ou, peut-être, en deux tomes.

Évidemment, cela se ferait dans un premier temps sous la forme numérique. Elle permet de toucher un public spécifique, souvent voyageur, à peu près partout dans le monde, et faire de ce livre, peut-être pas un best-seller, mais à coup sûr un long-seller, ce qui n’est déjà pas mal du tout. De plus, l’ebook permet les retours sur la façon dont est reçu le livre, sur des anomalies qui pourraient être détectées. De cette manière, il peut bénéficier régulièrement de mises à jour en temps réel.

Par la suite, on pourrait envisager l’option du livre imprimé si l’idée passionne un éditeur (*).

L’inspiration pourra toujours, cependant, susciter de nouvelles histoires courtes. En ce cas, leur publication se fera sous forme numérique, enrichissant la série que l’on trouve actuellement chez les principaux fournisseurs en ligne : Kobo books, iTune, Scribd, Barnes&Noble, Smashwords, etc.

(*) Je détiens pour l’instant tous les droits, merci de me contacter si cela vous intéressait.

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